Hôpital : Le Moral Des Personnels Soignants Est Au Plus Mal [BETTER]
LINK ===> https://urlca.com/2t7Vza
LONDRES (BIT-en-ligne) - Une simple visite dans un hôpital ou chez un médecin confirme, si besoin était, à quel point la mondialisation touche la quasi-totalité d'entre nous. Les personnels de santé et plus particulièrement le personnel infirmier sont des travailleurs de plus en plus mobiles: l'Afrique du Sud est désormais pour certains pays un véritable réservoir de personnel médical mais dans ses campagnes, 80% des médecins sont étrangers.
Les Philippines considèrent peut-être l'émigration comme une source de revenus, mais pour d'autres pays, l'exode des travailleurs de la santé a de graves conséquences. Dans certains pays africains, il provoque une pénurie de personnel: au Ghana, 42,6% des postes de médecin et 25,5% des postes d'infirmier ou d'infirmière étaient vacants en 1999. En Afrique du Sud, beaucoup de médecins sont recrutés par le Canada et depuis 1991, le nombre des départs de personnels infirmiers a été multiplié par huit ; la moitié se sont rendus au Royaume-Uni. " Et cela alors que le continent est aux prises avec les ravages du VIH/sida, qui exacerbent les problèmes de personnel en décimant le corps médical, ce qui alourdit la charge de travail et déprime le moral de ceux qui restent ", déplore le docteur Bach.
J'ai appris ma maladie en décembre 2020 ( myélome multiple et amylose) suite à un bilan sanguin et des urines que je fais chaque année. J'ai constaté qq mois auparavant, une légère fatigue après un simple effort et surtout un essoufflement qui augmentait petit à petit : montée d'escalier 2 ème étage, une petite montée à vélo bref inhabituel. Je fais régulièrement chez moi qq exercices d'assouplissement, yoga , streching sans forcer. Je me suis aperçue que je n'arrivais plus à faire autant de mouvements et très vite essoufflée. Actuellement en traitement puis prochaine étape Cytaphérese puis auto greffe. Après un séjour à l'hôpital d'Annecy où le personnel médical était au top ( néphrologie hématologie) où je suis également le traitement en hôpital de jour. L'autogreffe se fera à Grenoble où le personnel médical rencontré y'a qq jours est également top. J'ai le moral, pas trop d'effets secondaires pour l'instant ( chimio light) sachant que cela sera plus difficile dans quelques mois.
J'ai 58 ans et habite en Guadeloupe. Fin décembre 2019 alors que j'étais en France chez mon fils pour les vacances de Noël, on m'a diagnostiqué de l'ostéoporose mais comme j'avais des douleurs atroces au dos, j'ai fait une radio qui a montré de multiples fractures. De retour en janvier 2020 chez moi, j'ai été voir mon médecin traitant qui m'a prescrit un traitement à base de morphine mais qui ne me soulageait pas. J'ai beaucoup beaucoup souffert et j'ai eu un moment de déprime. Finalement en juin on décide de me faire une cimentoplastie pour consolider les vertèbres. J'ai dû en faire 2. J'ai souffert terriblement pendant l'intervention. Je suis restée 1 mois dans une clinique pour de la rééducation. Mais les douleurs persistaient et ce n'est qu'en début septembre lors d'un tepscan que le diagnostic du myélome est tombé confirmé par un prélèvement de la moelle osseuse. J'ai commencé la chimio depuis le 12 octobre et jusqu'à maintenant. Le traitement (prise de 2 médicaments + 1 injection à l'hôpital) fonctionne au vu des résultats satisfaisants. Je supporte très bien le traitement. Il faut dire que j'ai un moral d'acier et suis bien entourée. Je dois faire une autogreffe cette année. Comme je suis très croyante, je prie tous les jours et cela m'aide énormément
Bonjour après un mois et demi à lire et relire les témoignages, aujourd'hui j'ai envie de vous faire part du mien. J'ai 23 ans, un grand frère de 26 ans, ma maman et mon papa, respectivement 50 et 54 ans. Donc si je viens ici c'est pour parler de mon papa. Il y a 8 ans, mon père qui est une personne avec une très bonne hygiène de vie et qui n'attrapait même pas un rhume se retrouve extrêmement fatigué. Courbatures, du mal à se lever au point d'aller voir notre médecin de famille qui le mit en arrêt pensant à un surmenage ou autre. Au bout d'une semaine son état ne s'améliorait pas, direction l'hôpital pour des examens. Au bout de plusieurs heures il fut admis au service de néphrologie du CHU de Saint Etienne. Comme bien souvent le rein a été le premier à dysfonctionner. Bref 3 jours passentn les médecins pensent qu'il s'agit d'une insuffisance rénale. Mais les résultats vont montrer tout autre chose.. Ça va vite, vraiment. On nous annonce qu'il passe de la néphro à l'ICL. Myelome. Le monde s'effondre.Myelome ? Qu'est-ce que c'est, ma maman m'explique avec une intelligence et une douceur dont j'avais vraiment besoin à ce moment là. Ensuite ?Ensuite, on doit profiter de la vie avec les gens qu'on aime. Mais on est en colère. Moi je l'étais, beaucoup et parfois je le suis encore c'est normal. Mais bon à cette époque on n'était qu'au début de ce qui s'annonçait comme le plus grand combat de la vie de mes parents (ma maman aussi) mon père commença le premier traitement avec une stabilisation des chaînes légères au bout d'un an. On nous dit qu'il va pouvoir revivre normalement. Le myélome s'est endormi. Il a reprit le travail et pendant un an et demi on pensait être tous loin de tout ça. Mais un jour la réalité vous rattrape cruellement, rechute, nouveaux traitements, chambre stérile, autogreffe, chimio, examen douloureux et surtout l'impression que ça se complique. Mais mon papa a affronté tout ça d'une façon tellement courageuse pendant les 4 dernières années. C'est lui qui nous réconforte. Il ne montre jamais son inquiétude. Ne se plaint jamais. Il est très fort et avait toujours l'impression d'être devant ce myélome dans cette course infernale à la vie. Mais voilà depuis un an il sait que les traitements fonctionnent de moins en moins. Il se sent plus fatigué qu'avant. Mais il continue son quotidien. Ma maman es toujours auprès de lui, même si elle travaille à temps plein. Elle ne vit que pour lui. Ils sont très beaux à voir. Et se battent chaque moment même si ces derniers mois sont plus compliqués.Pourtant, et ce malgré toute la force de mon papa. Le 11 juillet 2019, ma maman m'appelle en me disant de la rappeler en sortant du travail. 13h je l'appelle et elle me dit de venir a l'ICL. Mon papa a été hospitalisé d'urgence. J'arrive et là pour la première fois depuis l'annonce de sa maladie je m'effondre. L'hématologue nous explique que le rein ne fonctionne plus qu'ils ont essayé tous les traitements (ça on le savait, on comptait sur le miracle CAR-T cells, traitement annoncé à l'automne 2019 en France) qu'il n'était plus possible de lutter contre les cellules et que si il se passait quelque chose comme une défaillance rénale aigüe et donc une septicémie. Il ne ferait pas de réanimation. Là j'ai pris une droite dans la tête. Mon père ne peut pas mourir, impossible. Pourtant la réalité est là. Après avoir réussi à réhydrater le rein, les médecins nous parlent de soins palliatifs, d'hospitalisation à domicile et de fin de vie. Des mots que j'ai pu comprendre et accepter depuis un mois. Mais l'état de mon père s'est redégradé le lendemain. On nous informe alors qu'il ne pourra pas redescendre à sa maison. Il est trop fragile. Donc à ma question "il va mourir a l'hôpital " les médecins me confirment qu'il y a beaucoup de probabilité. Mais 3 jours après, petit miracle il va assez bien pour redescendre a la maison pour être tranquille. Il prend de la morphine et fait beaucoup de soins de confort ça fait 3 semaines qu'il est en HAD, les infirmières sont au top, ma maman aussi et ma petite femme qui me soutient bien dans mes coups de blues. Aujourd'hui on profite de chaque jour auprès de lui, il est conscient et nous parle beaucoup. Il arrive encore à se lever malgré les trous dans le fémurs causés par la maladie. C'est un héros, quoi en tout cas c'est le mien. On ne sait pas combien de jours il nous reste tous ensembles mais on essaye de garder le moral. Mon papa se bat avec ma maman contre cette maladie depuis 8 ans et même si la fin de ce combat n'est pas celle que je voudrais, sachez que ça vaut le coup de se battre. Grâce à ça j'ai gagné 8 ans avec mon papa. Parce qu'il s'est battu. Alors je m'adresse aux personnes atteintes de cette maladie. Battez vous pour la vie et profitez vraiment de chaque moment.
Youpi 60 ans, en retraite le 1er janvier après plus d'une bonne quarantaine d'années de bons et loyaux services comme on dit.Le 15 janvier problème blocage du dos et une perception très bizarre à la fois d'avoir très mal et de ne plus sentir mes pieds.Hospitalisation en urgence à Nantes et premier diagnostic : vertèbre cassée, troubles neurologiques importants aux membres inférieurs avec une hantise de ne plus pouvoir remarcher un jour. Ce premier choc passé et rassurée quant à la possibilité de marcher, voici le second coup de massue qui tue avec l'annonce d'un myélome, ce mot barbare inconnu qui me précipite sur tout ce qui bouge sur internet à ce sujet. Aujourd'hui, je suis toujours hospitalisée avec toute la batterie d'examens habituelle et j'en suis à ma 7e séance de radiothérapie sur les 10 prévues.Je rentre chez moi la semaine prochaine avec un protocole qui va me conduire à horizon de 6 mois environ à une auto greffe au centre hospitalier de Nantes. Le moral est là pour l'instant, on essaiera de gérer étape par étape et comme disait Yannick, on n'est quand même pas au Yémen... Effectivement c'est exact certains de mes petits-enfants sont franco yéménites, nés au Yémen et en France on est chanceux d'avoir des possibilités de suivi médical et de prise en charge rapides et précises, alors j'essaie de relativiser pour positiver et profiter pleinement dans quelques mois de ma retraite. Bon courage à vous tous et pour moi probablement également. 2b1af7f3a8